L'ARBRE INTIME

DIALOGUE
AVEC L’ARBRE
Pour renouer le dialogue profond avec le peuple des arbres
 
 
1) Découvre les mouvements de l’arbre :

 

a) Cherche un arbre qui t’inspire. Tiens-toi face à lui et place tes mains de chaque côté du tronc, les bras tendus, mais souples. Lève la tête et regarde les mouvements de la ramure, des branches et des feuilles.

 b) Progressivement, cesse de regarder les détails. Essaie de percevoir la globalité de l’arbre et laisse-toi guider par son mouvement. Laisse ton corps accompagner ses balancements. Peu à peu, tu vas entrer dans le mouvement de l’arbre et ressentir ce mouvement dans ton corps. Après un temps, ferme les yeux tout en maintenant tes mains posées sur le tronc de l’arbre et continue ton mouvement.

Si tu es danseur(se) habitué(e) à l’expression corporelle, n’hésite pas à t’écarter du tronc et à entamer une danse en résonance avec les mouvements subtils de l’arbre.

 

 2) Utilise ta voix

 

a) Face à l’arbre, applique tes mains sur le tronc. Sois présent(e) avec tous tes sens en écoutant ce qui se passe dans ton corps. Produits un son. Essaies-en un autre, essaie autant de sons différents que tu peux. Tu seras surpris(e) d’en découvrir un qui semble sortir naturellement de ta gorge et qui, sans effort de ta part, sera plus fort que les autres.

b) Répète ce son, puis arrête-toi. Ecoute la réponse de l’arbre, ou plutôt l’écho que l’arbre renvoie de ton son. Puis émets un nouveau son qui soit inspiré de cet écho. Puis écoute l’écho. Emets un nouveau son. Ainsi de suite.

Progressivement, les espaces de silence vont se raccourcir. Si tu arrives à faire cet exercice en t’affranchissant de ton mental, et en te sentant totalement libre, tu vas entrer dans un véritable chant qui sera la réflexion, ou plutôt la « matérialisation » d’une partie de l’énergie de l’arbre. Car à ce moment-là tu entres en communication avec l’arbre et ton chant devient l’expression de l’inspiration qu’il te donne. 

 

 3) Respire près de l’arbre :

 

a) Assieds-toi tranquillement, puis observe d’où part ta respiration, de ton ventre, de la zone de ton plexus ou de ta gorge ? Observe ensuite son amplitude. Observe le volume qui se remplit à chaque inspiration et qui se vide à chaque expiration. As-tu l’impression que certaines parties de ton corps ne s’emplissent pas. 

b) Observe maintenant son rythme. Est-il rapide, régulier, essaie d’en découvrir les qualités. Est-elle paisible, tonique, assurée, inquiète ?

c) Maintenant que tu es parfaitement conscient(e) de l’état de ta respiration, va contre l’arbre, celui qui t’a inspiré(e), et trouve une place confortable. Détends-toi. Puis tranquillement, plus comme un jeu que comme une expérience scientifique, observe ta respiration. Observe ses composants, le point d’où elle part, son origine, son amplitude, son rythme, sa qualité. Le ou lesquels de ses composants ont changé ?

Laisse durer l’expérience un certain temps et lorsque tu estimeras qu’elle a suffisamment duré, remercie cet arbre et va au pied d’un autre. Renouvelle l’expérience, et observe ce qui a changé dans ta respiration.

Expérimente ainsi plusieurs arbres, d’espèces et de tailles différentes. A la longue, tu deviendras expert(e) et tu pourras ainsi savoir quel arbre va t’apaiser, lequel va te tonifier, etc.

 

 4) Perçois le champ énergétique d’un arbre :

 

a) Choisis spontanément un arbre qui t’attire. Enserre-le avec tes bras et observe les sensations que cela déclenche dans ton corps. Place ensuite tes mains à plat contre le tronc, soit en laissant tes bras pendre naturellement, soit en les hissant à hauteur de tes épaules.

b) Percois le champ :

Conserve les yeux fermés et écarte lentement tes mains du tronc tout en maintenant l’attention sur tes paumes. Notes-en les sensations- tu peux ressentir des chatouillements, des picotements, de la chaleur ou toute autre sensation. Continue à écarter tes mains jusqu’au point où la sensation semble s’évanouir.

c) Ressens les couches :

Reviens contre l’arbre et, en écartant tes mains de lui, prête attention aux sensations que tu ressens dans les paumes. Remarque combien les sensations présentes évoluent. Elles peuvent devenir plus intenses ou se montrer différentes. Ces modifications indiquent que ta main est sur une limite entre deux couches. Continue à éloigner tes mains jusqu’à la prochaine variation de sensation. Tu rencontreras alors une frontière entre deux zones énergétiques différentes. Tu peux ainsi continuer à t’éloigner de l’arbre jusqu’au point où tu ne sentiras plus rien.

d) Ressens les effets :

Place-toi sur une des premières zones de changement que tu as ressentie et laisse tes mains en contact avec la limite de la couche. Déplace légèrement ton corps afin qu’il soit, lui aussi, en contact avec cette zone de changement. Note les sensations dans l’ensemble de ton corps.

e) Intégration :

Assieds-toi contre l’arbre, ou allonge-toi sur le sol et prête attention à tout ce que tu ressens et à tout ce qui arrive- cela peut être des pensées, des images, des souvenirs ou de nouvelles sensations qui apparaissent dans ton corps.

Plus tu pratiqueras cet exercice, plus tu deviendras familier avec les secrets du champ énergétique de l’arbre.

 

 5) Accorde-toi avec l’énergie de l’arbre :

 

a) Choisis un autre arbre qui t’attire. Une de ses parties te semble si accueillante que tu as envie de t’y installer ? Prête attention à ta position, et cherche celle qui te semble la plus confortable, assis(e) ou debout, le dos contre l’arbre ou le corps tourné face à lui. C’est le préliminaire à une relation consciente avec l’arbre.

b) Rien ne se passe et c’est déconcertant d’attendre pour rien. Bien que pouvant paraître une perte de temps, cette étape se trouve dans chaque processus de changement. Les émotions et les doutes se pressent pour venir meubler l’attente et le vide apparent : « Que fais-je ici ? Comment se fait-il que je ne ressente rien ? » Le mental s’interroge, des souvenirs reviennent, l’imagination explore le futur, proche ou lointain. Cet état est parfait pour apprendre le lâcher-prise. Patiente ! Continue à attendre !

c) La seule voie pour venir à bout de la confusion vécue lors de l’étape précédente consiste à observer ce qui se passe dans le présent. Pour cela, sois attentif aux différentes sensations dans ton corps. Les sensations purement physiques liées au confort de ta position seront les premières à s’imposer. Mais des sensations plus subtiles peuvent également émerger.

d) Tu commences à sentir la présence de l’arbre et tu éprouves des impressions étonnantes et inattendues.

e) Ne reste pas rivé(e) à l’effet de surprise provoqué par la phase précédente. Laisse les sensations apparaître. Le mental se saisit de l’expérience et t’innonde de son cortège de commentaires. Dès que tu lui réponds, tu perds le contact avec le présent. Continue à t’intéresser aux sensations !

f) À ce stade, l’expérience devient mystique. La paix t’envahit et tu baignes dans la sensation de faire un avec l’arbre et la nature.

Cette expérience peut durer seulement quelques secondes, mais rester gravée en toi pour toute ta vie.

Lors d’une expérience, tu n’accèderas pas à l’ensemble des sept étapes. Cette description doit te fournir un canevas pour que tu saches ce qui se passe et surtout savoir situer ton expérience dans un concept d’évolution.

 

 6) Rencontre un arbre avec ton corps énergétique :

 

(Le contact avec tout être vivant est avant tout un échange entre champs énergétiques. L’effet nous en échappe, mais dans l’exercice suivant, tu pourras en devenir conscient lors de ton approche avec les arbres.)

a) Tiens-toi debout à une dizaine de mètres d’un arbre. Bande-toi les yeux et dirige-toi lentement vers lui. Ne cherche pas à te souvenir de son emplacement, mais conserve tes sens en éveil et laisse-toi guider, en restant attentif(ve) à tout ce qui se passe, dans ton corps et autour de toi.

b) lorsque tu auras affiné la perception subtile, rends-toi dans un endroit fourni en arbres, en te faisant accompagner par un assistant. Bande-toi les yeux et déplace-toi dans la forêt en essayant de devenir conscient(e) de la présence des arbres. A la fin de l’expérience, demande à ton accompagnateur(trice) de te dire à quelle distance des arbres tu es passé(e). Certaines personnes se dirigent droit vers certains arbres en en évitant d’autres. Interroge ton(ta) partenaire pour savoir quels arbres tu as évités et lesquels t’ont attiré(e). Ensuite tu peux retourner, les yeux non bandés, près de certains de ces arbres pour écouter les qualités qu’ils manifestent. Demande-toi quelles qualités tu as évitées et lesquelles t’ont attiré(e). Quel sens cela possède-t-il pour toi ?

 

 7) Première approche des qualités de l’arbre :

 

(Pour te faire une idée des qualités présentes dans un arbre, commence par l’examiner globalement.

a) Choisis un arbre qui t’attire et détaille sa forme générale. Quels sont les mots qui te viennent alors, spontanément, à l’esprit : majesté, force, puissance, douceur ? Voilà les premiers indices sur ses qualités intrinsèques.

b) Porte ton regard sur les feuilles. Quels sont les qualificatifs que cette observation te suggère ? Sont-ils les mêmes que ceux que t’inspirait sa forme globale ? Détaille ainsi chacune des parties de l’arbre, ses fleurs et ses fruits s’ils sont présents. Comment qualifierais-tu la manière dont il s’intègre dans l’environnement ?

c) Pose-toi maintenant les questions suivantes :

Quel genre d’attitude intérieure m’inspire cet arbre ? 

Confiance, humour, crainte, paix ?

Si cet arbre était une personne,

Serait-il une femme ou un homme ?

Qu’aimerais-je partager avec lui ?

Que lui demanderai-tu ?

A partir de tes réponses à ces questions et de ton observation de l’arbre, une qualité prédominante devrait émerger.

 

 

Extrait de « L’Energie des Arbres-le pouvoir énergétique des arbres et leur aide dans notre transformation »), de Patrice Bouchardon, édition « Le courrier du Livre », 6è édition 2003, (1ère édition : 1998)

 

Pour se procurer les huiles dont il est question ci-après :

 En France : Patrice Bouchardon- Le Bourg- 24290 Fanlac

 En Suisse : Monique Fonjallaz- En Bornalet- 1098 Espesses

En Belgique francophone : Harmonies : Alain Wauters- rue a Demeur- Bruxelles- Tél : 02/5392487.

 

 

 

1) Invitation du Bouleau : 

Développer l’estime de soi, (s’accepter pour se réconcilier avec les autres et gagner l’estime pour soi-même)

 

Son huile :

Front : adoucit les pensées ; gorge : s’exprimer plus clairement et de manière plus paisible ; cœur : guérir des blessures, bienveillance vis-à-vis de soi et des autres ; plexus solaire : adoucit l’effet des émotions ; hara (2è chakra) : mieux accepter sa vie, se réconcilier avec ce que l’on est.

 

 

2) Invitation du Genêt :

Prendre un nouveau départ, (renaissance, intégrer des leçons du passé afin de prendre un nouveau départ.)

 

Son huile :

Front : assumer la situation ; gorge : manifester les énergies nouvelles que tu sens en toi ; cœur : renaître à la vie et à l’amour ; plexus solaire : intégrer un choc émotionnel ; hara : sentir les énergies nouvelles après une épreuve.

 

 

3) Invitation du Noyer :

Se motiver, (prendre l’entière responsabilité de ce que tu es et de chaque situation de ta vie.)

 

Son huile :

Front : distinguer l’illusion de la réalité ; gorge : prendre la responsabilité de tes choix et de tes engagements ; cœur : aimer de manière plus responsable ; plexus solaire : assumer tes émotions ; hara : t’engager dans ta vie, manifester ce que tu es, assumer tes choix.

 

 

4) Invitation du Buis :

Se libérer du passé, se reconnecter avec la continuité de la vie.

 

Son huile :

Front : sortir des pensées obsessionnelles, des cercles vicieux ; gorge : dépasser ce qui bloque l’expression ; cœur : se libérer des blessures de l’amour, réapprendre à aimer ; plexus solaire : se dégager de l’emprise des émotions liées aux choses du passé ; hara : dépasser les blocages les plus enracinés,(chocs de naissance, traumatismes.)

 

 

5) Invitation de l’Aubépine :

Prendre une décision, (être dans le présent, être centré.)

 

Son huile :

Front : concentrer ses idées, ne plus se laisser dissiper mentalement ; gorge : rassembler ses moyens d’expression ; cœur : s’aimer soi-même pour mieux aimer les autres ; plexus solaire : ne plus se laisser disperser par ses émotions et celles des autres ; hara : se recentrer, se réaligner.

 

 

6) Invitation de l’Eglantine :

S’ouvrir à soi pour s’ouvrir aux autres.

 

Son huile :

Front : ne plus se limiter mentalement ; gorge : s’ouvrir aux autres et pouvoir l’exprimer ; cœur : élargir l’amour que l’on manifeste ; plexus solaire : s’ouvrir à ses émotions ; hara : s’ouvrir à soi-même.

 

 

7) Invitation du Pin :

Voir la situation plus clairement, y voir plus clair, redécouvrir la vitalité et le lien avec la vie.

 

Son huile :

Front : éclaircir les idées, y voir plus clair ; gorge : manifester sa joie de vivre et s’exprimer plus clairement ; cœur : se sentir vivant ; plexus solaire : alléger le pods des émotions ; hara : sentir la vie en soi, se vitaliser.

 

 

8) Invitation du Sapin :

Se relaxer, (lâcher-prise)

 

 

Son huile :

Front : accéder à une dimension plus élevée de soi ; gorge : laisser l’expression de sa vie couler de manière fluide et naturelle ; cœur : se relier à son cœur, exprimer l’amour dans chacun de ses actes ; plexus solaire : ne plus bloquer ses émotions ; hara : se relier à sa source, laisser la vie s’exprimer en soi.

 

 

9) Invitation du Hêtre : (Rune NAUTHIZ)

Développer la confiance en soi.

 

Son huile :

Front : développer une pensée sûre et sereine ; gorge : sentir la confiance pour s’exprimer ; cœur : se sentir prêt à aimer et à être aimé ; plexus solaire : être plus stable émotionnellement ; hara : contacter sa force et sa confiance dans la vie.

 
 

RELATIONS INTIMES

ENTRE LE REGNE VEGETAL

ET LE REGNE ANIMAL

 
 
 

Texte de Bernard Werber

de son ouvrage "Encyclopédie du savoir relatif et absolu"

Si on pose les électrodes d'un galvanomètre (machine à mesurer la résistance électrique) sur l'écorce d'un arbre et que quelqu'un, appuyé contre le tronc s'entaille le doigt avec un couteau, on constate un mouvement de l'aiguille du galvanomètre. L'arbre perçoit donc la destruction des cellules lors d'une blessure humaine. Cela signifie que lorsqu'un humain, ou un animal, est assassiné dans une forêt, tous les arbres le perçoivent et en sont affectés.

 

 

Lorsqu'une chèvre ou une gazelle veut brouter certains acacias d'Afrique, ceux-ci modifient les composantes chimiques de leur sève, de manière à la rendre toxique. Quand il s'aperçoit que l'arbre n'a plus le même goût, l'animal s'en va en mordre un autre. Or les acacias sont capables d'émettre un parfum que captent les acacias voisins et qui les avertit immédiatement de la présence du prédateur. En quelques minutes, tous deviennent non comestibles.

 

 

L'arbuste nommé "cornigera" (acacia cornigera) ne deviendra adulte qu'à condition d'être habité par des fourmis: Pour attirer les myrmécéennes, l'arbre s'est mué, au fil des ans, en une fourmillière géante. Toutes ses branches sont creuses et, dans chacune se trouve un réseau de couloirs où vivent souvent des pucerons blancs, dont le nicellat fait le délice des soldats et des ouvrières myrmécéennes. Le cornigera fournit donc gîte et couvert aux fourmis qui voudront bien lui faire l'honneur de s'y installer. En échange, celles-ci remplissent leursdevoirs d'hôtesses. Elles évacuent toutes les chenilles, pucerons, limaces, araignées et autres xylophages qui voudraient encombrer les ramures. Chaque matin, elles coupent à la mandibule les lierres et autres plantes qui voudraient parasiter l'arbre. Les fourmis dégagent les feuilles mortes, grattent les lichens, soignent l'arbre avec leur salive désinfectante. Une collaboration aussi réussie entre espèce végétale et espèce animale se rencontre rarement dans la nature. Grâce au soutien de ses alliées fourmis, l'acacia cornigera s'élève le plus souvent au-dessus de la masse des autres arbres qui pourraient lui faire ombrage. Il domine leurs cimes et capte donc directement les rayons du soleil

 

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