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LES SYMBOLES RUNIQUES ET CELTES
LES SYMBOLES
RUNIQUES ET CELTES
Yggdrasill
Yggdrasill signifie en Vieux Norrois, « Coursier du Redoutable » - cet adjectif désignant Odin, non pas comme « dangereux » mais comme « puissant ». « Coursier » dans le sens où le Dieu se pendit par les pieds à l'Arbre pour, au terme de neuf jours/nuits d'épreuve chamanique, découvrir les Runes pour les offrir aux différents êtres du Multivers ; ainsi que dans le sens où il parcourt inlassablement les divers Mondes dont voici la description :
Yggdrasill est composé de trois Ensembles : Asgardr, Midgardr, et Utgardr qui sont eux-mêmes subdivisés chacun en trois Mondes :
*Asgardr :
-Asaheimr, Monde des Dieux Ases, domaine de la conscience dans sa complexité et ses différents niveaux, de la Fylgja , et du Önd (comparable au Prana sanskrit).
-Ljösalfheimr, Monde des Alfes - ou Elfes - lumineux, demeure de la Lumière, de l'esprit et de la mémoire de l'intellect.
-Vanaheimr, Monde des Dieux Vanes, domaine des structures organiques et des forces en équilibre fécond et statique.
*Midgardr :
-Manaheimr, Monde du Milieu/des Humains, domaine des organismes et de l'ensemble du potentiel du soi.
-Muspelheimr, Monde du Feu Primordial, demeure de l'expansion de la conscience.
-Niflheimr, Monde de la Glace Primordiale, domaine de l'ego, de la contraction et du magnétisme.
*Utgardr :
-Jötunheimr, Monde des Géants - les énergies contraires, domaine en mouvement constant, cherchant à opposer résistance à tout ce qu'il rencontre. Dissolution et illusion. Puissance réactive de destruction (nécessaire aux changements évolutifs)
-Svartalfheimr, Monde des Alfes sombres, demeure des émotions.
-Helheimr, Monde de Hel, demeure de l'instinct et de l'inconsciente inertie.
Le Oegishjalmr ou Aegishjalmur (Armure de Elhaz)
Dans ce symbole, nous retrouvons la RUNE Elhaz :
qui se décline ainsi :
ou ainsi :
Exemple d'une disposition :
En haut, comme indiquée sur le glyphe, en bas, à gauche et à droite; ensuite, au terme de chacune des huit branches.
Elhaz est la plus grande des Runes de protection. Elle est d'ailleurs utilisée dans le Rituel de Protection "L'Armure de Elhaz" en lequel on la trace/visualise devant soi, derrière, sur les côtés, au-dessus et en-dessous.
Elle amène des évènements qui affectent positivement la vie de la personne qui s'adresse ainsi à elle.
Ce glyphe, identique à celui du logo de ce document, se nomme "Aegishjalmer", "Aegishjalmur" ou Oegishjalmr" et signifie "Heaume de la crainte"; porté entre les yeux comme dans la photo ci-dessous :
Il conférait l'invincibilité dans les combats en inspirant la crainte chez l'ennemi.
A présent, il assure une excellente protection, et un rempart contre les abus de pouvoir.
Le cercle du centre représente le microcosme, c'est-à-dire soi-même, voire l'élément à protéger. Les huit branches indiquent les huit directions de l'espace : Nord, Nord-Est, Est, Est-Sud, Sud, Sud-Ouest, Ouest, Ouest-Nord. Autrement dit, Le deuxième cercle figuré par l'étrémité des branches, symbolisant le macrocosme, reste sans danger.
Enfin, la série de trois segments qui barrent chacune des branches, représente le Futhark en les trois familles de huit Runes :
1- Fehu, Uruz, Thurisaz, Ansuz, Raidho, Kenaz, Gebo, Wunjo
2 - Hagalaz, Nauthiz, Isa, Jera, Eihwaz, Perthro, Elhaz, Sowilo
3 - Tiwaz, Berkano, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Ingwaz, Othala, Dagaz
Le Futhark dans son entier est d'une très grande protection.
J'avais rédigé un petit essai sur ce "symbole", en voici le lien :
http://talismans.e-monsite.com/pages/oegishjalmr-examen.html
Le Valknutr
Un des trois symboles de Odin, le Valknutr peut libérer l'esprit d'un humain, afin qu'il puisse être libre de la peur dans la bataille, afin qu'il puisse recevoir l'inspiration pour écrire de la poésie, ou pour qu'il puisse vivre l'extase religieuse. Le valknutr (« nœud des occis » en vieux norrois, de valr, "guerriers tués" et knut, "nœud") est une figure composée de trois triangles entrelacés. C'est un symbole odinique évoquant la mort (dans le sens de la libération de l'âme) et les racines d'Yggdrasill (dans le sens de l'interconnexion des neuf mondes de la mythologie nordique).
Il représente les neuf Mondes de Yggdrasill, (l'Arbre Cosmique, dans la Culture runique) et les trois Mondes du Multivers.
Ces derniers sont figurés par les trois triangles entrelacés :
Asgard, le Monde des Ases, Alfes lumineux et Vanes, Midgard, la Terre du Milieu, du Feu et de la Glace et Utgard, le Lieu extérieur des Etins, alfes sombres et de Hel qui constituent les trois niveaux de conscience.
Les angles de chaque triangle représentent les neuf Mondes, arborant une Rune (réversible) dont elle est la "clé" - :
Asaheim, (Monde des Ases) : Rune Gebo; Ljösalfheim, (Monde des Alfes - ou Elfes - lumineux) : Rune Sowilo et Vanaheim, (Monde des Vanes) : Rune Ingwaz, pour le triangle le plus haut.
Muspelheim, (le Monde du Feu Primordial) : Rune Dagaz; Niflheim, (Monde de la Glace Primordiale) : Rune Isa et Manaheim, (Monde des Humains : Rune Jera pour le triangle au centre.
Jötunheim, (Monde des Géants - les énergies contraires) : Rune Nauthiz; Svartalfheim, (Monde des Alfes sombres) : Rune Eihwaz et Helheim, (Monde de Hel) : Rune Hagalaz pour le triangle le plus bas.
Ce qui nous donne cette figure :
Odhroerir
Un des trois symboles de Odin, il favorise la sagesse, l'inspiration, ainsi que l'éloquence.
Ce motif en forme de corne (ou « hanaps ») triple symbolise le vol de l'hydromel poétique dans les trois cuves des Etins (ou Jötnar) par Odin et à son transfert ultérieur dans ses trois cornes à boire/ hanaps, Són (sang), Boðn (récipient) et Óðrœrir (celui qui excite l'esprit).
Le nom de ce breuvage est le « Sang de Kvasir », « Kvasir », issu du vieux-slave « kvas » qui signifie « boisson fermentée ».
En voici un bref résumé :
A la fin de leur conflit, les Dieu Ases et les Dieux Vanes crachèrent dans une coupe commune pour sceller leur serment de réconciliation, salive dont fut formé Kvasir, Dieu d'immense sagesse. Fou de jalousie, deux Nains, Fjalar et Galar, décidèrent de le tuer pour créer l'hydromel poétique en mêlant son sang à du miel.
. Quiconque en boit possède la sagesse et le don de la poésie. Malgré un contrat passé non respecté, Odin réussit à s'emparer de ce qui était devenu un objet de convoitise au bénéfice des Dieux et des poètes.
Il se glissa dans la caverne de la montagne des Etins (Jötnar) sous la forme d'un serpent. Après avoir charmé la gardienne des trois cuves dans lesquelles l'hydromel était conservé, il se transforma en faucon et s'en fut de la caverne de la montagne jusqu'à son royaume. Pendant son retour, un peu d'hydromel tomba de son bec sur la terre. Quand Il arriva à la maison, il recracha l'hydromel dans trois cornes à boire pour son utilisation future et celle de ses compagnons, Són (« sang »), Boðn (« récipient ») et Óðrœrir (« celui qui excite l'esprit »)
Le faucon était un symbole répandu d'illumination guerrière et spirituelle dans le monde antique et fut associé à des figures mythologiques aussi diverses que celles de Merlin et de Horus.
Mjöllnir
« Mjöllnir » (prononcez "myeulnir"), qui signifie « Concasseur », est le Marteau de Thor. Son manche est plus court qu'il ne le devrait car, sans entrer dans trop de détails, Loki, le Dieu perturbateur, vint déranger le Nain Eitri, pendant qu'il le forgeait.
Ce qui ne l'empêche pas, symbole extrêmement puissant, de bénir et de protéger les univers contre les forces du chaos :
L'humain doit gérer son usage avec connaissance et prudence : Thor lui-même est obligé d'utiliser ses gants de fer « Jamgreipr » (« Poigne de fer ») avant de s'en emparer.
Comme l'indique le schéma ci-dessous, la partie supérieure du Marteau figure un visage dont on distingue bien des yeux, allégorie de ceux de Thor, le grand protecteur.
En dessous, dans la partie horizontale, se trouve un entrelac composé d'un cercle qui représente Midgard, notre Terre du Milieu (ou Monde des manifestations) et d'un huit couché, représentant Ask et Embla, le premier couple (l'humanité).
Cet entrelac, sur un autre niveau de lecture, évoque le Wyrd/Örlög, la Toile du Destin, humain et cosmique, tissée par les trois Nornes, Urd, Verdhandi et Skuld.
Correctement consacré, Mjöllnir constitue une protection contre les nuisances, les mauvaises influences et qui aide à traverser les adversités.
Il sert à briser des maléfices, à attaquer comme à défendre.
Porté au cou, il protège et procure la force, la ténacité et le courage dans l'adversité, transmutant celle-ci en stimulus de conscience et de lucidité.
Il sert à consacrer un lieu destiné aux Rituels.
Dans l'Antiquité, on prêtait solennellement serment sur Mjöllnir ; c'est ainsi que lors des mariages, on bénissait le couple avec le Marteau, afin de lui procurer bonheur, prospérité et fertilité.
On allait jusqu'à le placer sous le lit conjugal, en référence à la forge qui unit deux métaux en vue d'un alliage suffisamment trempé pour naviguer sur les aléas de la vie commune.
En général, même à l'époque actuelle, les praticiens runistres le portent au cou.
La Rune qui correspond à Mjöllnir est Thurisaz :
Le 23 Juillet est le jour de fête de Thor, moment propice pour lui demander sa protection.
La bénédiction ou la consécration s'effectue en traçant le signe du Marteau selon la figure suivante :
Et en prononçant :
"Je consacre (nom de l'objet) par Odin, par Baldr, par Freyr et par Thor.
Que (cet objet) me procure (le but)"
Ceci sur l'objet en s'orientant sur les quatre points cardinaux en commençant par le Sud.
Il est évident qu'il est nécessaire de jouir d'une "certaine familiarité" avec les Runes pour être opérationnel.
Irminsul
Irminsul, qui signifie "Haute colonne" est la représentation schématique (surtout anglo-saxonne) de Yggdrasill, l'Arbre de Vie Cosmique.
Les deux "ailes" stylisées qui s'étendent de chaque côté du sommet de la figure, représente l’aigle Vidöfnir (celui dont le plumage est étendu) qui surplombe l'Arbre.
Le pied est normalement prolongé par trois élongations qui symbolisent les trois Racines. Ces trois racines relient trois mondes différents (Ásgard, Midgard et Niflheim). La première racine provient de la source de Hvergelmir, située en Niflheim. Un dragon, Nídhögg, garde jalousement cette source et ronge la racine. La deuxième naît dans la fontaine de Mímir, située en Jötunheim. Cette fontaine contenient la source de toute sagesse. Elle est gardée par un Jötun et abrite la tête du Dieu Mímir qui détient les secrets de l'univers. Enfin, la troisième racine provient du puits d'Urd, en Asgard, lequel puits est gardé par trois Nornes, très sages et craintes par les Dieux, car tissant la destinée, à laquelle même les Dieux sont soumis.
Les trois segments qui jalonnent la colonne, eux-mêmes divisés par trois, symbolisent les Neuf Mondes Cosmiques, alors que les trois segments qui séparent les deux ailes figurent les trois ensembles comprenant chacun trois des Neuf Mondes.
Et les huit étoiles qui parsèment habituellement le ciel au-dessus de Irminsul figurent les huit Runes de chacune des trois Familles.
Le Trefot
Un des trois symboles de Odin, « réglé » sur les trois spirales du mouvement perpétuel que sont les trois royaumes de l'être, le Trefot contribue à favoriser les opportunités.
Le premier est constitué de trois Runes Laguz qui représente l'Eau Cosmique (que l'on pourrait nommer « Önd » - ou « Prāṇa » dans le monde sanskrit), dont la métaphore pourrait être « Liquide amniotique cosmique en lequel baigne toutes créations en manifestation et en principe). Laguz qui correspond aussi à l'intuition, faculté nécessaire à la poésie et à la magie, deux des administrations de Odin.
Le deuxième est constitué de trois Runes Ingwaz, représentant la fertilité de projets en cours.
Le Fylfot
Le nom « Fylfot » est composé du Vieux Norrois « fïel », équivalent à l’anglo-saxon « fela », à l’allemand « viel », à l’anglais « many » (beaucoup) et de « fotr », anglais « foot » (pieds), la figure avec de nombreux pieds.
Le plus ancien vestige de fylfot se trouve sur une des pierres gravées dites de Hällristningar en Suède, qui date de l’âge du bronze. Par ailleurs, Ces anciennes roches gravées nordiques présentent de nombreux motifs à significations magico-religieuses et dont plusieurs peuvent très bien être regardées comme les précurseurs des Runes.
Il s'agissait d'un symbole sacré qui représente les cycles cosmiques, notion indiquée par sa constitution : Deux Runes Eihwaz (Rune de l'Arbre de Vie Cosmique « Yggdrasill ») croisées en leur centre, dont la disposition indique clairement une rotation.
L’enseignement de ce symbole est que tout dans l'univers, humain compris, doit (et peut) évoluer sans cesse. Ceci dans la protection divine sous-jacente car il est fortement lié à Thor. C'est dans ce sens que les poutres de bien des maisons en étaient ornées pour se protéger contre la foudre, élément/attribut de Thor, le Grand Protecteur.
Voici quelques variantes du Flyfot :
L'équivalent sanskrit du Fylfot est le Svastika dont voici quelques exemples (mis à part, le vol/mésemploi qu'en a fait le Nazisme) :
Le Svastika (parfois appelé par abus de langage « la » svastika, sous entendu la croix en forme de Svastika) et son inverse, appelé également Sauvastika, tel qu'on le représente la plupart du temps, est avant tout un symbole religieux que l'on retrouve en Eurasie, en Afrique du nord, en Océanie et en Amérique (indiens Navajos et kunas), apparaissant dès l'époque néolithique. On peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (Γ), d'où son autre appellation de croix gammée.
Il symbolise, parmi d'autres sens, l'éternité, ainsi que le Dieu Ganesh. Le Jaïnisme le considère comme le plus favorable des symboles.
Terme sanskrit, il est composé de « svasti » et du suffixe diminutif « -ka ». Le sens de svasti est « bonne santé, bonne fortune » ; il est lui-même formé de su, « bon » (cf. grec ancien, indo-européen commun « hsu ») et de asti, « existence » (radical indo-européen du verbe être, soit « hes », que l'on retrouve tel quel en français, tu es). Svastika peut donc se traduire comme « ce qui apporte la bonne fortune, ce qui porte chance ».
En voici quelques exemples :
Poterie minoenne
Fronton d'un temple coréen
Le voici en symbole dans le Jaïnisme, religion de la non-violence. Il y représente les quatre mondes : en haut à gauche, le monde des humains ; en haut à droite, le monde des Dieux ; en bas à gauche, le monde des animaux et des plantes ; en bas à droite, le monde des Démons : seul le monde des humains est ouvert à la délivrance, grâce aux trois joyaux (en vert) du jaïnisme (vision juste, connaissance juste, conduite juste), qui permet d'accéder à la libération du cycle des réincarnations (le candra-bindu : en jaune).
La Croix celtique
La croix est l'un des symboles fondamentaux de l'humanité et cela bien avant l'arrivée du christianisme.
Le cercle symbolise le ciel, tandis que les branches de la croix représentent les quatre éléments - air, terre, eau, feu - et également les points cardinaux de l'espace, les quatre saisons, la division Celtique traditionnelle d'un territoire en quatre.
Le centre, lui, est un lieu de passage/communication symbolique entre ce monde et l'autre, les entrelacs exprimant le mouvement sans fin de l'évolution et de l'involution des cycles cosmiques et humains.
Elle se compose schématiquement de trois cercles et de quatre branches.
Les trois cercles (Keugant, Abred et Gwenwed) désignent les différents cheminements des âmes vers l'ascension suprême:
Au commencement, les âmes errent dans le cercle du chaos (Keugant) où rien n'existe que OIW, puis s'incarnent dans le cercle Abred, cercle de la vie terrestre, où elles doivent accomplir leur destinée. Si elles échouent, elles retournent dans le chaos ( Keugant) et attendent que OIW leur permette de se réincarner à nouveau en Abred dans une autre vie et un autre corps pour enfin accéder au cercle final, Gwenwed. Là, elles jouiront de sa présence dans l'éternité. Gwenwed est le "lieu" affranchi du temps et du changement. Il est également le cinquième élément, l'éther, la lumière divine.
Les quatre branches et les quatre petits cercles de la croix représentent les quatre éléments, directions et qualités, sec, humide, chaud et froid.
Les croix celtiques sont souvent ornées d'entrelacs.Ce sont des noeuds, symboles de vie, ainsi que des représentations du serpent, symbole de renaissance.
La Croix Celtique est le plus magnifique et le plus complet symbole de la Cosmogonie Druidique.
C'est le livre vivant grâce auquel, durant les siècles de clandestinité, la science et la philosophie Druidiques ont pu se transmettre intacte, et dans lequel tous ceux qui ont appris à en lire le language, peuvent se retrouver les continuateurs des Druides antiques.
1) Les trois cercles
La croix est composée de trois cercles concentriques dont les diamètres ont entre eux les rapports suivants : 9, 27, 81.
Le cercle de 81 correspond au cercle Divin, ou Keugant Le cercle de 27 correspond au cercle des Migrations ou Abred.
Le cercle de 9 correspond au cercle de la Lumière blanche ou Gwenwed.
2) Les huit cercles tangents autour de Gwenved
Les quatre angulaires qui dessinent le Symbole de la Croix, figurent les quatres éléments (Eau, Air, Feu, Terre), unis dans un cinquième : l'Ether.
Description des différents cercles :
A gauche : Couleur rouge, Chiffre 5, Planète Mars ou Teutates
Angle supérieur gauche : Couleur orange, Chiffre 9, Planète Lune
Au sommet : Couleur jaune, Chiffre 8, Planète Mercure ou Lucellos
Angle supérieur droit : Couleur vert, Chiffre 7, Planète Vénus
A droite : Couleur bleu, Chiffre 4, Planète Jupiter ou Esus
Angle inférieur droit : Couleur violet, Chiffre 1, Planète Neptune ou Don
A la base : Couleur ultra-violet, Chiffre 3, Planète Saturne
Angle inférieur gauche : Couleur infra-rouge, Chiffre 2, Planète Uranus
Le cercle central : Couleur la lumière blanche des huit radiations, Chiffre 6,Planète Soleil
Source : http://echange-spirituel.kazeo.com/croix-et-croissant/la-croix-celtique,a1718313.html
Triskel
Les trois spirales symbolisent les trois Eléments – air, eau, feu – l'élément terre étant figurée par le centre, animé indéfiniment par la course des trois autres.
Entrelacs
Le nœud sans fin
C'est au cours de la période dite de « La Tène », ou « Second Age du Fer » (qui succéda à la période dite de « Hallstat »), que le graphisme de « l'entrelac » apparut dans la civilisation celte.
Ces peuples étant très proches de la nature, à tel point que leurs Rites et Rituels avaient lieu dans des clairières ou des forêts, figuraient par là l'entrelac qui parsème la végétation.
Le « Nœud sans fin », que l'on rencontre tant dans les pays celtes comme celui-ci dessous :
que dans les contrées extrêmes-orientales, tel celui-là :
trouve probablement son origine commune chez les Indo-européens.
Ce symbole indiquait chez les Celtes l'éternelle continuité des plans d'existence au-delà des frontières « vie-mort » dans l'infini de la Création.
Au Tibet, il signifie la dépendance sans fin qu'on les choses les unes pour les autres. Il symbolise aussi l'infini de la connaissance et une certaine vacuité de l'individu, il représente un système sans fin.
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